Bobettes 4 ever

le pari était risqué, il était osé.
nous avons osé.
l'atterrissage fut chaotique.
rempli de tendresse partagée.
une idée de pérennité...
...à construire.

il explose en moi
j'explose en lui
je pétille dans sa tête
pendue à ses mots
chaque seconde j'y suis déjà
embrumée dans mon désir de lui

C'est quoi ce binz, ya plus personne ici?

c'est où la limite entre mes rêves et ce que j'en fais ?

partager des bouts de vie. oui mais jusqu'où ?

je suis dans une minuscule pièce entourée de personnes avec qui je partage chacune de mes journées depuis bientôt huit mois.

J'fais des ronds de fumée en attendant que ça se passe

Des ronds de fumée avec des fourmis dedans

Que j'regarde s'envoler

En attendant qu'ça me lasse

GRrrr RRhaaa Pffffflala.

ça ne se passe pas toujours comme on veut dans la vie, j'entends ça depuis que je suis petite. C'est pas juste! Je proteste énergiquement.

Tiens, me revient à l'esprit cette formule poétique qui disait "Fuck the world 'cuz the world fuck me".

ici, je lis.
un livre par semaine.
en moyenne.
jonathan livingston le goéland, richard bach.
petit guide du bien être : massages, yvonne worth.
la nuit des enfants rois, bernard lenteric.
l'île mystérieuse, jules verne.
la grammaire est une chanson douce, erick orsenna.
antimanuel de philosophie, michel onfray.
la bisexualité et l'ordre de la nature, claude aron.
pèlerins des ténèbres, serge brussolo.
journal d'une sorcière, celia rees.

...

de quoi vivre ?

...

je m'intrigue moi-même.
quel plaisir.

Serrer dans ses bras un inconnu.

Poser sa tête contre celle d'un homme dont on ignore tout, jusqu'au nom.

Fermer les yeux et se laisser emporter par cet abrazo, lâcher prise pour être à l'écoute de ce corps étranger, qui prend le contrôle du mien...

C'est étrange quand j'y pense. Etrange et terriblement beau.

Je sens presque la brise mélancolique de Buenos Aires caresser mon visage...

vitamin* victim*

d*puis un mois ya un truc dans ma vi*.
un truc de foli*. c'*st orang*.
c'*st bon. ça fait l*s cuiss*s ros*s
pis ça r*nd aimabl* dit ma grand-m*r*.

alors à la paus* gout*r quand l*s copains m* moqu*nt j* r*ponds qu* c'*st pour pr*par*r mon bronzag*.

l*s carott*s mon p*ch* mignon.